Les membres du bureau de l’ANCP ont également souligné la problématique des surcouts liés aux soins prodigués au niveau des cliniques privées que le patient doit supporter. Selon le Pr Redouane Semlali, président de l’ANCP, il est plus qu’urgent de mettre fin à cette situation en opérant une revalorisation de la tarification nationale en matière de remboursement des soins par les caisses d’assurance maladie. « La tarification nationale relative au remboursement des soins ne tient pas compte des couts réels des soins prodigués au niveau des cliniques privées. A titre d’exemple, un lit de réanimation est facturé à 1 500 dhs par les organismes d’assurance maladie alors que son cout réel est de 4 000 dhs. La tarification nationale ne tient pas compte non plus de l’évolution technologique que connait le secteur médical, ce qui pénalise à la fois les patients et les cliniques privées », a-t-il indiqué. Outre la tarification nationale de référence, les membres du bureau de l’ANCP ont abordé la problématique de la « diabolisation » des cliniques privées et du secteur libéral en général. A ce propos, le Pr Semlali a expliqué que les efforts déployés par les cliniques privées pour améliorer l’accès des citoyens aux soins et leur garantir des soins de qualité ne sont pas reconnus à leur juste valeur. Il a ainsi assuré que les efforts de l’ANCP se focaliseront désormais sur cette problématique afin de restaurer un climat de confiance entre les cliniques privées et les citoyens.
Tarification nationale de référence
L’ANCP veut la revaloriser
Lors d’une conférence de presse tenue le 9 juillet dernier, l’Association nationale des cliniques privées (ANCP) a rappelé les nombreuses difficultés auxquelles fait face aujourd’hui le secteur, notamment le problème de la fiscalité inadaptée qui « pénalise lourdement les cliniques privées et limite les investissements dans le secteur ».