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Dès le 1er janvier, le Maroc enclenchera ce vaste chantier qui doit permettre un accès équitable à la santé pour tous. Pour M. Anas Rihani, chef de la division de suivi et de mise en oeuvre du RAMED, "ce chantier va transformer le parcours santé du patient marocain". L'augmentation de la capacité litière du Royaume est un autre défi de taille. « Plus de 5500 lits hospitaliers verront le jour en 2021contre une moyenne de 4000 annuellement »,a indiqué M Rihani. A cela s'ajoutent les recrutements et la montée en compétences des ressources humaines. De son côté, le Pr Jaafar Heikel, épidémiologiste et docteur en économie de la santé, a émis plusieurs propositions. Parmi elles : la mise à disposition, par l'Etat, de locaux ou d'établissements inoccupés au profit du secteur privé, contre une prise en charge d'un nombre défini de patients issus du RAMED. L'idée d'une caisse unique de santé et de couverture santé a également été partagée. Pour sa part, le directeur général de GSK et vice-président du LEEM (Les Entreprises du Médicaments du Maroc), Noureddine Afouaiz, a déclaré : « Il est nécessaire de repenser à des mesures intégrées d'investissement pour renforcer la résilience des systèmes de santé ». Les intervenants ont, en outre, rappelé que plusieurs mesures ont été prises ces derniers mois pour répondre à la crise du financement de la santé : Taxes sur les transactions financières, augmentation de la TVA de 1%, augmentation des taxes sur les produits nocifs à la santé (sucre, tabac, boissons sucrées...).